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Relations internationales - 1

Code Moodle : RII2122


Partiel : Questions de cours, peut-être 3/4, vérifier que l’on a acquis « quelques petites choses ».

Relations internationales : matière étroitement liée à l’actualité, donc la prof va interroger des étudiants à chaque séance, au hasard ou des volontaires, pour qu’on raconte un évènement en lien avec l’actualité.

Chapitre 1 - Introduction

I. Elements d’identification des relations internationales

Deux aspects : extranéité et phénomène de pouvoir, critères cumulatifs.

A. L’élément d’extranéité

On le voit notamment en droit international privé, matière souvent abordée en M1. C’est lorsqu’il y a une relation entre deux personnes qui relève de deux E différents ou bien deux personnes de même nationalité mais qui se marient dans d’autres E.

Extranéité : c’est lorsque plusieurs E sont concernés, désigne des rapports sociaux de toute nature qui traversent les frontières échappant ainsi à l’emprise d’un pouvoir étatique unique ou auxquels participent des acteurs qui se rattachent à des sociétés étatiques différentes. Finalement ce critère est un critère de localisation politique qui permet de déterminer si, en présence d’un rapport social donné, on peut parler ou non de relations internationales. Mais si l’on se tient à ce seul critère de géographie politique on pourrait penser que tous les domaines de la vie sociale pourraient aujourd’hui relever des relations internationales, si on prenait que ce critère géographique (exemple mariage).

Le champs des relations internationales ne recouvrent pas tous les domaines de la vie sociale, il y a une évolution au fil du temps. Il n’a pas toujours connu la même ampleur, les mêmes frontières. On peut résumer cette évolution en 3 traits marquants au fil du temps :

- voisinage : pendant longtemps, les relations internationales ne désignaient que des relations de voisinage entre E, entre collectivités publiques. Les figures emblématiques de ces relations internationales, les personnes qui évoquaient les relations internationales, c’est les soldats, avec la guerre. Certains y trouvaient un intérêt : les touristes, les voyageurs, les armateurs, qui trouvaient un intérêt.

Ces relations, d’abord épisodiques, diplomatiques, se sont multipliées et devenues permanentes, notamment avec l’institution de l’ambassade permanente à partir du 13è s.

- sécurité : les relations internationales ont d’abord été motivées par des relations de sécurité, entre guerre et paix. Les relations internationales, menées par les E et les princes, étaient presque exclusivement motivées par des préoccupation de sécurité.

- solidarité : naissance de l’idée de solidarité de la communauté des hommes, à partir du 19è siècle. L’objectif de la relation entre les E est alors la solidarité et non plus la sécurité.

B. Les phénomènes de pouvoir


Qu’est ce que la société internationale ? Ce sont les acteurs de la société internationale.

D’où deux critères qui qualifient les relations internationales depuis :

- l’idée de coopération

- en plus de devoir relever des relations entre deux ou plusieurs E, une question doit également, pour parler des relations internationales, concerner les phénomènes de pouvoir. En théorie, du fait de cet élargissement progressif des relations internationales, uniquement la guerre, la paix, le commerce : aujourd’hui on en a sur tous les sujets, environnement, droit de l’homme, etc. Il n’y a pas un secteur qui ne relève pas des relations internationales en théories.

Les phénomènes de pouvoir et de puissance sont l’objet privilégié de la science des relations internationales. Les relations internationales contribuent à l’étude des phénomènes de pouvoir dans la société internationale. L’objet est le même que celui de la science politique, à la différence que celui-ci se limite aux phénomènes nationaux ; il y a un lien étroit entre politique et relations internationales, qui est une branche du premier.

1) il y a une interaction dense entre les phénomènes politiques nationaux et les phénomènes politiques internationaux. Si, par exemple, le phénomène concerne les EU, l’impact international est immédiat. Pour la France ça dépend : par exemple, au niveau de l’actualité, la France vient de prendre la présidence du Conseil de l’UE, certains disent qu’il y avait une volonté de lier des questions nationales et internationales (avec les présidentielles 2022).

2) le pouvoir politique, dans la société internationale, est essentiellement détenu et exercé par les E. Les E sont donc les acteurs principaux des relations internationales, ils l’étaient à l’origine et encore aujourd’hui, malgré les acteurs privés parfois plus puissants que les E, et ce même si les E n’exercent plus exclusivement le pouvoir politique – on pense aux organisations internationales, mais ce sont des « E qui se cachent ». Dans une organisation internationale on retrouve des E (ONU, OMC – dont on dit qu’elle est « menée par ses E », le Conseil de l’UE (l’UE elle-même c’est un peu différent)). Ce partage est relatif car plutôt formel que juridique, comme les sociétés transnationales : là c’est plutôt le pouvoir économique des acteurs qui va influencer les E, mais ce sont les E qui décident. On peut aussi citer les ONG : en soit elles ne relèvent pas des relations internationales puisque c’est des acteurs privés, mais ils peuvent avoir une influence sur les E. Autres acteurs privés : les acteurs non-étatiques, les investisseurs internationaux (par exemple un investisseurs étranger construit un barrage), qui ont une certaine puissance face à un E surtout quand ils ont le droit de traîner l’E devant une organisation internationale pour non-respect des droits octroyés par un traité (en général droit de propriété, droit de ne pas être exproprié, droit de ne pas être traité de manière injustice), domaine plusieurs récents des relations internationales. Par exemple l’Espagne, il y a quelques années, a rejeté le traité sur la Charte de l’énergie car elle s’est retrouver avec des dizaines de recours d’investisseurs étrangers pour avoir mené une politique « trop verte ».

3) les E, et les gouvernants qui les représentent, pensent et pratiquent les relations en termes de concurrence. Selon les intérêts de chacun, à un moment, cela va être soit des rapports de conflit, soit des rapports de coopération qui vont prédominer. L’exemple d’il y a quelques mois, début automne, des sous-marins australiens, le montre : chacun recherchait son intérêt propre et les alliances se sont défaites.

4) Des politiques publiques internationales. phénomène politique et de puissance : sous la forme de politique publique internationale. Les E vont avoir des intérêts convergents qui vont la faire naître, comme en matière environnementale, ou l’accord de Paris, le protocole de Kyoto, etc. Cela veut dire coopération, mise en œuvre d’une politique commune. Ces politiques publiques internationales sont liées à la prise de conscience d’intérêts collectifs et de solidarité mais ne sont pas toujours aussi approfondis qu’on pourrait le souhaiter, certains organes ayant une portée limitée (même si à relativiser pour la CEDH, Cour européenne des droits de l’homme).

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