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Histoire des idées politiques - 6

[àrattraper]

2) l’héritage du prince impérial

3) le redressement électoral

4) le projet constitutionnel du prince impérial

Chambre composé des sommités politiques du pas composé du clergé, de la magistrature, l’armée et l’ordre civil.

Cette chambre des provinces voterait le budget annuel de l’empire et détiendrait un droit de veto. Ainsi, on le comprend, ce 3è empire se caractériserait par sa décentralisation – étonnant au vu de la doctrine bonapartiste et à l’opposé des deux autres empires – et même dans l’esprit du prince impérial les 18 nouvelles régions doivent avoir le pouvoir de voter chacune leur budget.

Ce projet constitutionnel du prince impérial s’appuie sur l’émergence d’une aristocratie du mérite non héréditaire qui, par ses compétences, permettrait vraiment, avec le Conseil d’E, d’apporter toute l’aide que l’empereur peut désirer pour gouverner la France tout en exerçant sur lui un contrôle suffisant.

La Chambre des pairs, où siégerait cette aristocratie, serait indépendante du souverain. La suppression de la chambre des députés au profit de cette chambre de députation élue tous les ans par les états provinciaux conduit à réserver le suffrage universel aux appels au peuple et pour les élections locales, et encore.

Les États provinciaux qui élisent annuellement la délégation provinciale siégeant à Pairs est composée de membres siégeant de droit, les hauts fonctionnaires de la province – préfets, etc -, les hautes autorités sociales, les propriétaires terriens, les fortement imposés, les pères de France (archevêques, évêques, etc). Il y a ensuite des membres nommés par des corporations spéciales d’électeurs, des représentants de la légion d’honneur, des universités, du commerce et de l’industrie, etc. Il y a enfin les membres élus par les élections municipales.

Il y a aussi le droit de bourgeoisie, accordé aux habitants paraissant dignes de participer aux affaires de la ville. S’il y a une injuste, pour y siéger, le Conseil d’E peut être saisi.

Rien à voir avec les premiers empires. A cela le prince désire réunir tous les 6 ou 8 ans les États nationaux de France pour fixer le budget consolidé de l’empire et veiller au maintien de la Constitution. Cette institution, les États nationaux de France, se réuniraient de plein droit – donc sans nécessité de convocation par l’empereur – et l’empereur devrait lui-même prêter serment devant lui. Ainsi ce n’est plus l’empereur qui représente la nation mais ces États nationaux de France, composé des grands corps de l’État impérial, c’est-à-dire la chambre des pairs, les représentants du Conseil d’E et de l’administration, de l’armée les représentants du clergé, de la magistrature, et la représentation provinciale.

Si on résume la participation à la vie politique on voit qu’il y aura des électeurs primaires, qui ne voteront qu’une seule fois, tous les 6 ans. Ce sont les électeurs municipaux qui, en plus des électeurs primaires droits, vont pouvoir élire les notables municipaux, qui vont ensuite pouvoir nommer les notables provinciaux, qui eux vont siéger à la chambre de la députation provinciale.

Autrement dit, dans le projet du prince impérial, il n’y a plus un seul député élu au suffrage universel. Le prince impérial ne veut plus de cette institution, aigri de la révolution française qui sert à ses ennemis de tribune pour combattre l’empire.

Ainsi le 3è empire se veut un régime représentatif qui donnerait aux minorités une représentation correspondante. Il ne veut pas représenter le nombre au détriment du pays. Du point de vue social, LN reprend les idées de son père : il juge nécessaire de faire disparaître « l’ouvrier esclave pour qui le travail est odieux, sans intérêt, sans espoir. ». Il souhaite « améliorer l’état du salarié sans cesse menacé par une misère imméritée et dont la tâche est une corvée ». Pour cela, il souhaite « intégrer l’ouvrier dans les profits de l’entreprise », projet que N3 avait fait étudier à l’extrême fin de l’empire.

Décidé à ne rentrer à Paris qu’en empereur, il veut changer sa condition de jeune homme qui n’a encore rien fait. Il prend la décision, contre l’avis de tous, de partir en expédition en Afrique avec l’armée britannique contre les Zoulous en espérant revenir avec un peu de gloire. Devenir soldat, pour le prince impérial, c’est pour lui se rapprocher de la France, préparer un avenir dont il voulait se montrer digne. Le 1 er juin 1879, lors d’une halte, des zoulou surgissent de nulle part, l’escorte du prince fuit, le jeune tente de monter sur son cheval mais sa scelle craque et il tombe. Il se défend seul contre les zoulous mais meurt.

5) La mort du petit empereur

Sitôt la nouvelle connue de la mort du prince impérial, dans l’après midi du 10 juin 79, ce fut à Paris un spectacle inoui dans le quartier de Montmartre, c’est un grand jour d’émotion populaire. Quelques jours plus tard des cérémonies religieuses ont lieu et vont toutes prendre un caractère politique. C’est près de 15 000 qui vont se recueillir, la foule est si dense que toute la circulation est rendue impossible, ceux qui n’ont pas pu pénétrer dans l’église, immobiles et recueillis, ont eu à faire à quelques républicains, ennemis de l’empire, venus criés « vive les zoulous », vite repris par les cris que « vive l’empereur ». Vu d’un mauvais œil, tous les fonctionnaires venus se recueillir seront mal notés. En province les faits, moins broyant, a été beaucoup plus profond. Cette explosion du sentiment populaire a été le plus bel hommage rendu à Louis Eugène N. Les journaux n’arrêtaient pas d’en parler, ironie des choses car le prince, avait dit à son ami Jules Amigue ? « Je veux que la France ce que je puis faire, je ne rentrerai pas sans avoir parlé de moi ».

Les journaux bonapartistes sont en douleur, tandis que ceux républicains clament leur soulagement : plus de B pour lui faire obstacle. La république libre de ses ennemis n’a plus qu’à compter qu’avec elle-même. La disparition du parti bonapartiste a pour conséquence l’apaisement des esprits. C’est en cela que le mort de N3 a la portée d’un évènement national.

Dans les milieux parlementaires, dans le Sénat, dans les chambres, les salons, la rue, l’opinion est unanime : le prince emporte avec lui le parti bonapartiste. La presse européenne considère cette mort comme un évènement capital, politique : c’est une dynastie qui, par ses éclats et ses doctrines, avaient tant agité le monde.

Même plusieurs journalistes anglais blâmaient ouvertement les autorités anglaises coupables d’avoir autorisé le prince à faire des reconnaissances dangereuses et stratégiquement inutiles. Les journalistes critiquaient l’attitude impardonnable de Carrey ? Qui devait surveiller le prince impérial, allant jusqu’à réclamer une enquête. Le Times jugeait que le gouvernement de la république gagnerait beaucoup de cette mort. Le courant de violence dans la chambre des députés gagnerait en sûreté. Pour le globe, cette mort détruisait irrémédiablement le parti impérialiste.

Dès que furent connues les circonstances de la mort, nombres de questions furent posées. Cette mort apparu suspecte car très opportune : la république, mal assurée, avait besoin de se débarrasser de sa principale menace, celle d’un prétendant soutenu par des partisans nombreux et ardents qui l’auraient suivi avec enthousiasme. Depuis ce jeune prince, Louis Eugène, va représenter l’espoir de la revanche contre les prussiens, qui ont pris l’Alsace et la Moselle, si passionnément souhaitée par les français dont le regard était fixé sur la ligne des Vosges. Louis apparaissait aussi comme le soutien des catholiques, inquiet des attaques et de l’anti-cléricalisme de Gambetta. Ne serait-ce que par son projet de Constitution il était profondément religieux et ennemi des sociétés secrètes. Le prince impérial génaît toute la politique de Gambetta, que soutenait l’Allemagne et l’Angleterre, favorables à un affaiblissement de la France. La République, telle qu’elle est constituée avec le personnel qui la dirige, est le seul gouvernement qui puisse garantir notre conquête […] nous nous opposeront à toute restauration car elle représente une menace immédiate », Allemagne.

En France on accuse la Franc-maçonnerie d’avoir orchestré la mort de LN. Celui qui devait veiller à la sécurité du prince était également maçon, et sans lui personne n’aurait autorisé le prince à partir en Afrique.

Le lieutenant Carrey était un ami de Léon Gambettta, qui appartenaient à la même loge. C’est pour cela qu’il a été le premier à savoir la mort du prince, avant même la reine Victoria. Autre menace : la haine des républicains, ni ne désarmait pas. Hullman, valet de chambre de LN, redoutait la présence de communards irréconciliables à l’empire « je crains beaucoup plus les communards que des zulu ». Des communards ont été envoyés en Afrique, c’est certain, mais aucune source ne peut confirmer des correspondances de ce qu’ils s’est passé.

Bien des années après l’évènement, un journal anglais va promulguer une déclaration d’un communards qui va « avouer » qu’il avait été assassiner par ordre du gouvernement français. Cette version a eu beaucoup d’écho et la complicité de français et des républicains est parue évidente. « Le public ne se lasse pas de cette tragédie dont le mystère n’est pas encore dévoilé ». Les anglais n’accusèrent pas Carrey mais les hautes personnalités de la royauté, dont le duc de Campridge. Même la reine victoria, après avoir recueillis tous les témoignages, écrit « c’est une évidence, tous semblent avoir été sensibles à la mort du prince impérial ». La Chambre vu examinées dans les communes et la chambre des Lords.

Cependant l’opinion publique se divisa : certains jugèrent excessif cette agitation. Un député, celui là même par qui Gambetta aurait appris la mort du prince, déclara que le projet de souscription pour une statue du prince impérial, ce qui sera repris par la reine Victoria.

En France la mort du prince ouvre une querelle d’héritiers. Le parti va se diviser entre les jéromistes, partisans de N3, et les victoriens, partisans de Victor Napoléon, fils de N3. Il y aura plus tard les solutionnistes de Casagnac, prêt à tout accepter sauf la république. Avec la mort du prince impérial, le parti de la belle au peuple va plonger dans une lente agonie.

Le bonapartisme survit dans sa dimension antiparlementaire, mais les héritiers n’obtiennent pas les faveurs du peuple. Il est impossible de le classer comme un courant bonapartiste, à moins qu’il en ait fait la révolution.

B. L’impossible république bonapartiste

En vertu des règles de succession fixées en 1854 et 1862 ?, Victor N est l’héritier mais les bonapartistes ne l’apprécient pas, voir le détestent. En effet N3 n’a pas daigné venir participer aux obsèques de son neveu, le prince impérial, tellement il détestait l’impératrice eugénie. Le 1er juillet 1879 le testament du prince Albert est ouvert « moi mort, la tâche de continuer la tâche des N incombe à V », au détriment de Louis Eugène. Le prince napoélon représente cependant l’ultime espoir du bonapartisme.

Durant les premiers mois le prince napoléon Eugène est prudent. Il est éloquent mais enflammé, et l’inconscience de l’assise populaire du bonapartisme le met en opposition avec les cadres du parti. Il craint une chose : la dérive conservatrice que prend le parti de la belle au peuple, c’est-à-dire qu’il critique l’alliance avec les royalistes. Ainsi le prince N va essayer de se poser comme l’incarnation du bonapartisme défenseur de la tradition révolutionnaire et anti-cléricale.

Seulement cette intelligence politique est cachée par son principal défaut : son caractère. Il est impulsif, ténébreux contre tous ceux qui lui déplaît. Il est surtout plus prompt à détruire qu’à construire, et manque surtout de sens politique et de persévérance. Les bonapartiste lui reprochent d’avoir abandonné le commandement de ses soldats pendant la guerre de Crimée. Sa réputation de cousin terrible le désert au moment où il est le plus légitime à revendiquer le pouvoir.

Le prince a siégé et va continuer de siéger sur les bancs républicains et lutte avec ses compagnons de route contre l’idée du retour de l’empire. Ainsi celui qui a combattu le parti bonapartiste se retrouve paradoxalement à sa tête. Sous l’emprise des difficultés économiques, les français vont regretter l’empire. En effet le prince rêve de dominer une république de type consulaire mais sans prendre en compte la rupture de 1861. Pour les français c’est simple : un empereur ne peut pas être républicain. Trop hardi, il est jugé trop timide sur le plan scial, on lui reproche l’abandon de l’idée d’empire et se retrouve sans soutiens. A l’heure où les partis socialistes apparaissent, le bonapartiste manque de proposer des réponses à la population française. Le prince N porte ainsi une part de responsabilité dans l’essoufflement idéologique du bonapartisme, qui devient impopulaire car n’a aucun prestige et n’inspire pas confiance à la population. On le croit même incapable.

Les angevins restent, eux, fidèles, car pour lui N c’est moins un nom qu’un programme, et décident de le rallier malgré le testament du prince impérial. Vers 1880 on voit qu’il rallie le parti bonapartiste mais ce ralliement n’est pas sincère, les bonapartistes pensent qu’il joue pour lui-même. Les plus optimistes espèrent que les responsabilités vont changer sa conduite.

Bref en 1879 le parti est en ordre de marche, mais en 1875 ? il prend le parti du gouvernement républicain contre les congrégations religieuses non autorisées et les jésuites.. Il ruine tous les efforts et là le parti vit ce ralliement, cette appréciation du prince, comme une trahison. Il n’est pas suivi des cadres bonapartistes, engagés contre la politique religueuses des républicains. Sur le terrain des institutions, N a supprimé toute équivoque sur le ralliement à l’empire : il n’y en aura pas. En ocobtre 1880 le parti exige que le prince abdique en faveur de son fils Victor. Il va essayer de répondre mais cela ne suffit, la scission a eu lieu et le bonapartisme va sombre dans une lutte de famille, entre napoléon jérôme et son fils.

Le prince, face à cela, tente de se rapprocher des républicains sur la base de l’acceptation des conquêtes de la révolution. Il se retrouve isolé et évidemment les républicains vont le laisser tomber. Il présente un programme radical qui présente la restauration du divorce, etc, mais appelle surtout ses amis à voter pour les républicains et contre les oryalsites et bonapartiste. Les élections de 1881 se soldent par un échec du parti bonapartiste, sans surprise.

En 1882 les bonapartistes investissent Victor comme leur chef, et l’année suivante le prince fait publier un réquisitoire pour faire vibrer la fibre bonapartisme. Coup de tonerre, persoonne ne l’attendait. La république arrive au pic d’une forte crise politique, dont le crac de la banque royaliste mis à part par les républicains (car menaçait de financer les ennemis de la république), le malaise agricole s’aggrave. La prospérité de l’empire semble lointaine. On compte déjà 6 gouvernements depuis que les républicains sont au pouvoir depuis 1879, alors qu’on est en 1881. L’échec du grand ministère de Gambetta est ressentie. Sa mort prématurée plonge la fraction républicaine en désarroi. Le gouvernement républicain prend au séreux l’initative du prince napoléon, dont l’intérêt de l’empire est le plébiscite. Contre le droit, les républicains font arrêter le prince. Evidemment cette arrestation arbitraire va augmenter sa popularité. Pour le ministère l’opération est nulle car la chambre des accusations énonce un non-lieu. Des divisions se manifestent quant à l’expulsion du prince impérial. Au moins a til réussis à renverser un gouvernement.

Les bonarpartistes sont surpris par cette arrestation. Certains, la plupart, vont accepter de lu donner une seconde chance. Même l’impératrice Eugénie va rendre visite au prince. Le parti semble à peu près de nouveau uni. Les rapports administratifs montrent la bonne réception dans l’opinion publique mais des fontionnaires ont du mal à comprednre la persistance du sentiement bonapartiste.

Le prince tente de lier de nouveau bonpartisme et république, et crée des comites locaux pour appeler à une nouvelle constituante. Or le prince va poser sa candidature à la présidence la république avec une profession de foi républicaine. Bref, c’en est trop pour les adversaires du prine. A 18 mois des élections les bonapartistes le stoppent dans son ascension et imposent Victor à la tête du parti, qui accepte en 1884 de devenir le prochain prince impérial. Le schisme est acté. Les républicains, qui craignent la situation, inscrivent l’interdiction de rmettre en cause la forme républicaine du gouvernement, ce qui exclu la dynastie N. Par le droit constitutionnel, les républicains ont supprimé tout espoir de rétablir le bonapartisme. Le prince va aggraver la rpture du parti bonapartiste et s’isoler. Il est pourtant convaincu qu’il a des soutiens, mais en 1886 la république exile tous les princes de la France : tout est perdu. Le prince, même si les républicains protestent et rappelle l’attachement à la république, est condamné à l’exil. « Vive la république quand même ». D’un coup, tous les chefs naturels sont perdus.

Ainsi s’effondre, de la scène politique nationale, le bonapartisme populaire. Comment pouvait-il rendre crédible le rétablissement de l’empire, alors que celui qui devait reevoir la couronne était contesté par ses pairs ? Le peuple français se détourne du bonapartisme, estimant qu’il est englué dans une lutte dynastique qui lui fait perdre l’essentiel de son existence : lui-même, le peuple. Empoissoné par cette guerer parricide, les testaments contestés, etc, les français faute de mieux sont poussés à rallier la république sans enthousiasme.

De Casaggnac désespère voyant tout cela. Il décide de faire évoluer le bonapartisme en le détachant du principe dynastique qui est devenu un boulet.

C. Le n’importequisme

Paul casagnac est un pbonapartisme. Il comprend qu’il disparaît et qu’il faut, pour le suaver, faire sacrifice du principe dynasitque. En 1886 il va donc fonder le journal l’autorité afin de promouvoir l’idée selon laquelle « nous ne servons pas le prince mais seulement les principes ». Ce détahcement a un but : démolir la république qui « campe parmi nous » comme une faction, comme une horde détruisant, rançonnait, persécutant ceux qui ne pensent pas comme elle. Rois, empereurs, qu’importe : massacrons la mégère au bonnet phrygien ». Le ton polémtique et les interpellations de Casagnac le rendent populaire.

Le ton polémique des interpellations de Casagnac le rendent populairemais ce ton va nuire à son projet d’alliance entre orléanistes et bonapartistes. Son proejt d’allaince peine à se mettre en place car aucun cadre ne veut se rapprocher de cet enfant terrible du bonapartisme qui préfère l’aciton que les discussions dans les salons. Casagnec c’est 20 ans de mandat mais moins de deux années d’appoitement parlementaire. Il est suspendu à de trop nombreuses reprises, son tempérament l’exclu des assemblées. Il n’a ainsi perçu que deux ans d’indemnité. Il est dans tous les coups des luttes électorales et jouranlistiques, et on lui doit 5 procès en correctionnel, 15 en cour d’assise, 25 duels. Bref, c’est un combattant qui se bat tout le temps par la plume ou par l’épée, réputée insociable et impulsif. Il n’en reste pas moins qu’il est un grand travailleur et théoricien du bonapartisme, en posant un nouveau crédo « qu’importe le prétendant princier, les bonapartistes doivent suivre clui qui défendra ses principes une fois au pouvoir ».

En ce sens « la France sera à celui des princes orléans bonaparte qui montera le premier à cheval ». Ayant ainsi parlé il attend de se mettre à dispostion dun prince providentiel, mais personne ne vient. Alors il presse le prince Victore de sortir du silence et de marcher avec lui, mais celui-ci ne veut pas prendre de coups et rentrer dans la bataille. Casagnac délcare « si N n’est pas à l ahteure de son devoir, faut-il s’entêter ? » Il insiste que les hommes libres « lèvent l’étendar de leur révolte contre les odieux continuateurs (cf 4 setpembre 1870) et que dans un même sentiment donne le pouvoir au plus digne ». Qu’importe : c’est donc n’importe qui, d’un prince à un simple particulier, qui peut réclamer le soutien des bonapartistes à partir du moment où celui-ci s’investit pour les principes bonapartistes. Ca devient une idéologie populaire qui peut être portée par tout le monde.

Victor et l’impératrice Eugénie, favorable à la dynastie, vont rompre avec Casagnac, et ont le soutient des impérialistes. Casagnac juge ces gens d’imbéciles, de malhonnêtes, et ne supporte pas cet esprit de parti qui place les intérêts de la France en dessous de ceux des intérêts princiers. Ce discours plaît aux nationalistes dirigés par Paul Déroulède, qui réclame une république plébiscitaire et non plus parlementaire. Néanmoins il prend soin de ne jamais se compromettre avec les nationalistes, car il excècre du plus profond de son être les nationalistes, qui sont républicains.

En 1904 Casagnec meurt, et son mouvement meurt avec lui. Mais il a réussisà moderniser le bonapartisme comme une idéologie en le libérant du principe dynastique, qui était devenu pour lui un boulet qui traînait cette idéologie politique au fond du trou. Le n’importequisme, en mettant en valeur le principe del’appel au peuple, de l’ordre, de l’aurotié, de la souverainté nationale popualire, les principes de 89 progrès social, grandeur de la France, personnalisation du pouvoir, la glorification de l’armée, tout ça a retiré au bonapartisme sa connotation napoléonienne, ce qui dont le fait revenir à son origine : le césarisme.

Le césarisme, composante du bonapartisme, devient ainsi, grâce à Casagnac, une pensée politique propre qui promeut un chef charismatique, gouvernant pour le bien de son peuple en écartant les pouvoirs intermédiaires.

Le n’importequisime a sacrifié la fidélité à la famille bonaparte pour sauver le bonapartisme de sorte qu’il a irrémédiablement fracturé le parti entre les dynastiques et les idéologues. Les premiers disparaissent, avec les membres de la famille impériale, tandis que les autres combattent les adversaires sur le terrain des idées.

Il va aussi séparer le bonapartisme de l’empire. La forme du régime n’important plus, il redevient possible d’envisager de nouveau le bonapartisme dans le cadre républicain, et ainsi l’acclimate à la république. Les natinoalistes s’en sont servipu réclamer l’établisement d’un plébiscite. Le n’importquime a ramené les bonpartistes à la république, le combat consistant à vaincre le républicanisme. Il va particier à la réussite d’un certain général qui va donner une lueur d’espoir au bonapartisme en 89 : le général Georges Boulanger.

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