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Economie - 10

La guerre économique russo européenne

Pour mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie l‘Europe a voulu soutenir l’armée ukrainienne sur le plan financier et militaire. Or, très vite, le volant militaire est insuffisant : en effet, la première erreur que les européens ont fait a été d’oublier que Poutine s’était appuyé sur l’industrie militaire pour relance l’économie russe.

I. Les sanctions militaires

En 1991 , l’URSS s’effondre, Boris Helsin s’empresser de conclure un accord avec les States.

L’état russe ne fonctionne plus, n’a plus d’argent, les dépôts d’armement russe sont laissés sans surveillance alors tout le monde se sert, la corruption s’est répandue partout en Russie et elle permet à certains agents de l’état de rester en poste ; la corruption va maintenir l’état russe qui a disparu.

Quand Poutine arrive au pouvoir en 1999, il commence a remettre l’état russe en état de fonctionnement , et pour cela il va augmenter les salaires des argents publics , et pour cela il doit faire rentrer de l’argent , et c’est la qu’entre en seine l’ancienne arsenal de l’us , poutine va avoir l’idée de vendre le matériel militaire à des pays qui ont en besoin pour faire leur guerre, mais c’est pas grave ik a uns toc, gratui.

Poutine va vendre son stock militaire en dollar , et cela va lui faire garder plus d’argent , par le simple lieu de conversion. Emonnqi e, poutine décuple son trésor de guerre , avec l’argent il valiquider les dettes de l’état russe, et il va payer les ancienne dette ,a avec ce trésors de guerre.

Comme il lui reste encore de l’argent , il va moderniser son arsenal militaire , et pour cela il peut compter sur une main d’oeuvre qualifier russe.

Poutine peut compter su rune mains ‘oeuvrr qualifier , et vu qu’onsort d’un drame économique e, su rune mains oeuvrr pas chère, et a cela la Russie est le seul Pay au monde a detenir tout les resources su rterre,n tout se trouve su ile territoire ruasse ,les matière première courte riante le smaisnd ‘oeuvre coute rien .

L’état russe va subventionner des industries russes afin qu’elle se relance ,il va prendre su rles engagement de l’état tout ce qui n’est pas rentable

D’un pdv technologique e, l’armée russe est la deuxième apres les usa

La guerre ukraiena montre qu mal russe st pas encore prête. Remporter une guerre raide, poutine avant se jugeait assez fort pour écraser militairement l’Ukraine.

La guerre n’as pas pu être remporter rapidement par la Russie ,cel montrer que les armées occidentale ne peuvent pas vaincre la russe e, car il ne song pas vaincu par l’uniraient,ctes 50 50.

Pour l’union européen , dont les frontière force pour se rapprocher de l’armée russe , poutiena réussi a relancer l’économie russe , les européen se sondait qu’il serai intelligent de prendre des sanction contre la russie.

Vente des matière première ,nr présent 60 pour cent de l’exportation russie.

II. Les sanctions économiques

A. L’exclusion de la Russie du système SWIFT

Comme dit l’UE a un levier sur les exportations de la Russie. Par des sanctions elle peut réduire voir neutraliser l’excédant commercial Russe qui excède 40 milliards et 80 milliards par an depuis une dizaine d’années. La stratégie va être de couper l’argent de la Russie, seulement Poutine, et ça les européens ne l’ont pas vu venir, pour éviter que la Russie subissent la disette de 90, adoptent diverses devises différentes. Toutes devises confondues, cela représente 156 milliards de dollars. Ces réserves lui permettront, en cas de guerre, de maintenir le cours du rouble et donc de continuer à financer les importations malgré des sanctions. Si Poutine a réfléchit, c’est qu’il sait que les européens vont l’attaquer sur le terrain financier. Cela remonte à 2014, avec l’annexion de la Crimée : les européens avaient avertis qu’ils allaient attaquer le rouble.

L’UE n’a plus d’autre choix que déployer « l’arme nucléaire financière » et de l’exclure du système SWIFT : cette plateforme de transfert d’argent a un rôle normatif, celui d’être garant des transactions. Tous les systèmes passent par lui ; couper la Russie empêcherait certes d’échanger avec elle, mais empêcherait également tous les autres pays qui n’ont pas envie de prendre position en cas de guerre d’échanger également.

Est-ce cette exclusion serait une sorte d’excommunication adaptée à la Russie? La bannir économiquement c’est la camper ?? ; or la Russie est un acteur majeur de SWIFT, à hauteur de 300 institutions financières russes qui fonctionnent dessus (2ème position après les USA).

Restreindre cet accès à SWIFT c’est prendre le risque de détruire les partenariats commerciaux avec tous les pays du monde ; or, parmi ces pays, il y a des pays européens qui importent leur gaz, pétrole ou charbon de la Russie. Virer la Russie de SWIFT empêcherait ces pays de payer leur consommation à la Russie et donc de se retrouver comme des « mauvais clients ».

La réalité s’est imposée : l’UE a produit un règlement qui a banni seulement 7 banques (et 3 biélorusses) du système SWIFT, cf tweet Zelensky en janvier 2022. L’UE a évidemment décidé de ne pas cibler les banques par lesquelles passent les transactions d’achat de gaz ou de pétrole comme Gazprombank, qui n’ont pas été exclus – c’est la banque principale d’exploitation de gaz – parce que ce sont les principaux partenaires avec l’UE. Bref, pas de quoi couper la Russie du reste du monde.

Quant aux banques sanctionnées, elle peuvent se replier vers le SPFS, le système interne, ou le système Chinois.

Les sanctions n’ont pas fait reculer la Russie en 2014 mais l’ont conduit à prendre des dispositions. La concrétisation aujourd’hui de ces sanctions ne peut qu’aboutir sur une accélération du développement des systèmes alternatifs à SWIFT, car aucun pays du monde censé n’a envie d’être pris en otage par l’instrumentalisation politique.

Évidemment l’exclusion de cette banque est indolore. Résultat : on a pourri un système international qui marchait bien sans être capable d’empêcher la Russie. En résumé, la décision d’exclusion est surtout symbolique, au prétexte qu’on ne pouvait pas ne rien faire quelque chose. Aujourd’hui c’est tellement un échec qu’on n’en parle plus dans les journaux.

Ceci étant dit, même prise à minima, cette exclusion a eu des conséquences importantes sur les banques visées et, couplé aux autres actions européennes, on a pu croire cet été au début d’un désastre économique. Ca a conduit à dérégler le système financier russe, mais Poutine l’avait prévu : pour faire fasse au désastre financier imminent il s’est attardé sur les taux directeurs (taux d’intérêts à court terme) qu’il a augmenté pour soutenir la valeur du rouble, organiser le contrôle des capitaux (limitation des retraits de l’argent par la population) et a surtout pris dans ses réserves de devises étrangères, qu’il a vendu pour acheter du rouble et maintenir le cours international.

Pour contrer cette réponse de Poutine, les pays « hostiles », c’est à dire ceux qui soutiennent directement ou indirectement l’Ukraine, ont décidé d’empêcher la Russie d’avoir accès à son trésor de guerre, c’est à dire en la bloquant du système SWIFT et en gelant les fameux avoirs russes à l’étranger. Il est difficile d’évaluer le montant gelé, mais ce serait autour de 300 milliards de dollars. Or l’UE s’est dit qu’avec l’argent bloqué il serait spirituel de le revendre pour financer la guerre du côté ukrainien (concrètement permettre d’acheter le matériel que les européens vendent). Cela pose quelques problèmes juridiques et donc, in fine, sur la confiance des marchés dans la monnaie européennes. En effet, des pays pourraient s’inquiéter de l’instrumentalisation de l’euro et pourrait se demander s’il est pertinent de les conserver. A titre d’exemple, aujourd’hui l’Arabie Saoudite préfère que les devises lui soient rendues en yen et non plus en dollars.

B. Les sanctions sur les énergie fossiles

Il faut rappeler quelques éléments importants : les importations charbon 50 %, 25 % pétrole et 45 % pour le gaz. Il faut cependant noter que 50% des 25 % du pétrole sont utilisés pour la consommation, contre 12 % pour le charbon. Cependant il ne faut pas se limiter aux pourcentage et voir les choses en volume : le volume d’achat de l’UE représente environ 71 milliards pour le pétrole et 16 milliards pour le gaz. Il faut également avoir en tête que tous les pays européens ne sont pas exposés de la même manière ; certains dépendent à 100 % des importations russes, notamment pour le gaz, comme la Hongrie ou la Lettonie.

La France va avoir un approvisionnement beaucoup plus diversifié, mais les pourcentages là aussi peuvent masquer la réalité des volumes. Avec les 17 % de gaz importés cela représente 4 fois plus que la Lettonie, qui importe à 100 %. Ainsi les plus gros acheteurs ne sont pas les pays de l’ESt mais surtout l’Allemagne ou l’Italie. On comprend que si la Russie a besoin de l’argent de l’UE, on comprend également que l’UE a encore plus besoin du pétrole, du gaz et du charbon russe.

1) les sanctions sur le charbon : l’embargo sur le charbon est clairement le plus facile à prendre pour l’UE puisqu’on importe entre 4 et 5 milliards d’euros, ce qui représente moins de 13 % de la consommation mondiale. L’Europe peut encore compenser en exploitant ses propres réserves mais cela peut conduire, comme en Allemagne, à la destruction de villages (pour le charbon). Sinon, le charbon peut toujours venir d’ailleurs. Le seul problème qui peut se poser sur le charbon c’est le temps à rouvrir les usines (et non de ressources) : c’est le temps pour exploiter la ressource. L’UE doit compenser 50 millions de tonnes de charbon, ce qui va conduire des problèmes logistiques (par exemple baisse du niveau du Rhin, baisse du trafic fluvial, or le charbon transite par les fleuves). Cet été, le cout a été multiplié par 5.

Compte te nu de ces problèmes de délais, l’embargo sur le charbon n’a été rendu effectif qu’à partir du 10 aout, ce qui devait permettre d’adapter les chaines d’approvisionnement : c’est à dire que les européens ont pris des décisions sans connaître les conséquences qui allaient aboutir pour l’UE.

Cet hiver l’embargo sur le charbon va participer, de manière générale, à l’explosion des coûts de l’énergie, ce qu’on peut déjà voir dans les déclarations actuelles du Gouvernement qui annoncent la coupure des énergie. L’UE a donc décidé d’assouplir les sanctions sur le charbon jusqu’en septembre (d’avril jusqu’en septembre les entreprises européennes pouvaient acheter du charbon russe).

Bref, concrètement les sanctions sur le charbon n’avaient duré que cinq secondes.

2) les sanctions sur le pétrole : c’est beaucoup plus ambitieux. La Russie est le deuxième ou le troisième producteur mondial de pétrole. Un accord européen a été trouvé pour se passer du pétrole russe le 31 mai 2022, qui fait partie du 6ème volet de sanctions prises contre la Russie. Il a néanmoins fallu, dans cette décision de créer un embargo, exempter la Hongrie, la Slovaquie et la République Tchèque (au vu de la règle de l’unanimité). L’UE organise donc elle-même sa propre divergence économique. Comment cet embargo a été fait ? L’Allemagne s’y opposait, pour les mêmes contraintes de dépendance d’importation. Berlin, en se coupant de l’important de pétrole, allait se casser la gueule. L’embargo a suscité des inquiétudes car les industriels allemands ont compris que c’était leur fin qui se jouait. Les autres pays européens ont fait venir le pétrole par bateau. Le problème étant qu’il ne faut pas apporter de pétrole russe, qui peut arriver par un système de vente et de revente. Comme d’habitude l’UE s’est lancée un défi à elle-même : il va falloir construire de nouvelles raffineries et adapter les anciennes aux nouvelles réserves reçues. On sera donc tenté d’aller passer des accords avec des pays producteurs de pétrole de plus en plus loin.

Deux mois avant l’UE, les EU avaient annoncé un embargo sur le pétrole russe (mars 2022) avec aussi une conséquence plutôt relative, puisque les EU sont le premier pays producteur de pétrole. Malgré leur déclaration, les américains continuent cependant d’importer du pétrole russe.

Même l’exemption permettait, jusqu’au 24 juin, soit deux mois après, que l’embargo puisse ne pas entrer en vigueur. Finalement, comme le prix du pétrole est en train de monter, les américains ont voté l’exemption, en reculant l’échéance, tout en disant à l’UE de ne pas acheter le pétrole russe.

L’OPEP, le cartel du pétrole, qui intègrent Russie et EU, n’ont aucune intention d’exclure la Russie. Rien, financièrement, ne justifie une augmentation massive de la production qui pourrait justifier le prix du baril : les prix sont donc maintenus en haut. Au mieux on a pu voir varier le prix du baril, mais l’augmentation est le résultat d’une décision antérieure. En octobre 2022 l’OPEP a annoncé dans la logique réduire de 2 millions de barils par jour, au lieu de l’augmenter, ce afin de maintenir le coût du pétrole très haut. L’OPEP refuse donc catégoriquement de remplacer le pétrole russe, et les européens paieront plus cher leur baril. Pour la Russie rien ne change au regard du prix explosif du baril.

On voit que l’affolement touche tout le monde : le 27 juin 2022 Macron avait apostrophé le président américain pour lui dire qu’il avait communiqué avec les indiens (même le président français en arrive à faire des faux pas devant les caméras). Face à manque de pétrole l’UE a, d’un coup et principalement, refait une politique de remise en grâce du Venezuela, malgré la dictature en place (ils produisent du pétrole et peuvent compenser). Au départ le Venezuela a accordé une dérogation limitée mais ce sont les italiens et les espagnols qui ont reçu l’autorisation, au Venezuela, de reprendre la production de gaz et de pétrole pour l’exporter uniquement vers l’Europe. Macron a même envisagé l’alliance avec l’Iran, également producteur de pétrole. Le Venezuela a ouvert le droit aux entreprises françaises mais sous condition d’obtenir l’autorisation des américains. Il est clair que cette décision sert des intérêts autres et que les dirgieants sont prêts à aller jusqu’au bout. Cela dit, cela ne va pas suffire non plus : rien n’indique les EU et l’UE vont pouvoir respecter les embargos.

Pendant ce temps la colère gronde en Allemagne : à Bradenburg, qui dépend des oléoducs russes, Berlin a décidé, in fine, que cette région d’Allemagne pourra, jusqu’à mi septembre, continuer à utiliser du pétrole russe. Entre les deux, c’est le gouvernement fédéral qui va payer (qui a pris la décision). Le Venezuela, quant à lui, a suspendu les livraisons de pétrole à la mi-aout, car cela était soumis à un accord : l’allègement de la dette. En effet le Venezuela a estimé qu’ils donneraient du pétrole brut à l’UE pour le raffiner, ce qui lui permettra de mettre des barils sur le marché et se rembourser beaucoup plus vite.

Les seuls moyens de pression, finalement, seraient que EU acceptent de lever les sanctions du Venezuela. L’UE a donc perdu sa seule source importante de remplacement du pétrole russe. Aujourd’hui on essaie, au vu de l’échec de l’embargo, de mettre plutôt des plafonnements (racheter le pétrole russe sans aller au-delà d’un certain montant) – la décision est très récente.

3) le gaz est acheminé par voie de gazoduc, ce qui en fait surtout une énergie continentale. 85 % du gaz russe vendu à l’Europe est acheminé par gazoduc, ce qui représnete nvrion 17 % du gaz consommé par les européens. C’est un chiffre important à avoir en tête. On ne peut pas remplacer la Russie : la Norvège est déjà au maximum de ses capacités de production et l’Algérie n’est pas de taille à remplacer la Russie sur le marché du gaz. En désespoir de cause l’UE s’est tourné vers l’Azerbaïdjan, malgré les atrocités qu’elle est en train de commettre contre les arméniens, sachant qu’il faut, pour remplacer le gaz russe, 200 milliards de mètres cubes. L’UE avait pensé trouvé le moyen d’avoir le beurre et l’argent du beurre en obtenant le gaz sans participer au financement de la guerre. Pour rappel, elle avait imposé à la Russie d’acheter le gaz en euros et de transiter via la BCE ; mais l’UE prévoit de geler l’argent russe, dans n’importe quelle devise ; on pensait ainsi obtenir le gaz, mais les russes ne pourront pas toucher l’argent à cause l’exclusion du système SWIFT. On avait donc un montage qui correspondait aussi à du vol.

Evidemment Poutine, qui n’a rien à perde, a expliqué aux pays hostiles qu’ils devraient désormais payer leur gaz en rouble ou en or, faute de quoi les vannes seraient fermées. Alors bien sur, cet ultimatum a provoqué la consternation des dirigeants européens, clament les mesures injustifiées. Le plus délirant est que l’UE a condamné la Russie à contourner les sanctions prises contre son propre pays.

Comme l’UE n’était pas satisfaite, Poutine a mis ses menaces à exécutions en coupant le gaz à la Pologne et la Bulgarie. Face aux échéances de paiement les autres pays, ne voulant pas connaître le même sort, on fait pression sur l’UE pour avoir des assouplissement. C’est ainsi la moitié des clients de Gazprom qui ont annoncé avoir ouvert un compte pour payer en rouble. Pour sauver les apparences ces entreprises devront d’abord payer en euros, puis c’est Gazprombank qui s’occupera de la conversion. Officiellement il y a privation de l’accès aux stocks, mais officieusement tout continue de circuler. La zone euro perd l’avantage de payer une part importante en euros, ce qui participe encore à soutenir le rouble qui, à l’inverse, est en train de détruire la valeur de l’euro.

Les réserves de change russes, placées au niveau des dettes souveraines, équivalaient à une sorte de rabais sur les achats en Russie. LA logique : la Russie vend du pétrole ; Poutine s’est fait un trésor de guerre (notamment en achetant des dettes) ; comme la Russie avait des dettes souveraines les russes étaient en train de rembourser lentement leur dette ; maintenant on est train de creuser la dette et d’aider la Russie à se reconstituer un trésor de guerre. Dans le contexte, c’est l’euro qui se dégrade : il a pris 15 % de sa valeur entre janvier et aujourd’hui, ce qui l’a conduit à avoir son taux le plus bas depuis 20 ans. En 2022 il valait donc mieux avoir des roubles sur son compte que des euros.

Cette remontée du rouble a évacué pas mal de problèmes internes à l’économie des russes. En effet, puisque le rouble a réussis à rester stable, celle-ci a permis à Poutine de prendre les mesures de soutien à l’économie russe.

Mais la Russie a un nouveau problème : le rouble est trop fort par rapport à l’économie russe. Il dépend en effet des matières premières, qui permettent de soutenir sa valeur ; or le fait que cette puissance repose sur l’économie extractive fait que tous les autres secteurs sont en train de mourir étouffés. Là le jeu de Poutine n’est pas de maintenir le cours du rouble haut mais bas.

Bref l’UE a fini par comprendre qu’elle ne pourrait pas avoir le beurre et l’argent du beurre, et qu’on ne pourra pas sanctionner efficacement si on garde les énergies fossiles. L’idée est de bloquer les transactions, de décréter des embargo, or les européistes ont réussis le tour de force de dissocier l’acte d’achat de l’acte de paiement. Mais il y a un problème de dépendance structurelle de l’UE vis-à-vis de la Russie et pour cela nos experts rencontrent toutes les difficultés du monde.

On l’a compris, le salut de l’UE ne peut pas venir des gazoducs russes, puisque Poutine joue avec les vannes. La seule solution à court terme est d’avoir un recours au gaz naturel liquéfié ; les pays de l’UE se sont bousculés sur les marchés pour essayer d’en acheter afin de s’en approprier à coups de chéquiers, quitte à perturber l’approvisionnement mondial en gaz. Exemple : en juin le Pakistan a été obligé de faire des coupures de courant, car il n’avait plus assez de gaz naturel liquéfié (GNL) pour fonctionner. Le prix du gaz a évidemment monté sur le marché international et ainsi, en un an, le prix a augmenté de 3 à 8 en fonction des régions du globe. Cette hausse du prix en dit assez long sur l’équilibre offre/demande.

Les pays européens sont non seulement en concurrence avec d’autres pays du monde, mais également entre eux. On a beau raconter que la commission européenne aura mandat, dans la réalité chaque état fait en sorte d’assurer ses propres besoins car évidemment, personne ne veut partager la pénurie.

La commission européenne a décidé de travailler avec tous les pays de l’UE pour assurer qu’elle reçoive au moins du gaz liquéfié. C’est une façon étrange de présenter les choses : on l’achète aux EU 30 à 50 fois plus cher, tout en s’engageant pour 8 ans ; on ne prend ainsi pas en compte la situation de la guerre en Ukraine. On s’engage donc à acheter ce gaz au prix fort pour la raison suivante : les pays vont devoir subventionner la construction des terminaux avec, évidemment, des investissements des entreprises, comme par exemple Total en France. Or l’argent que Total va dépenser en France sera assuré d’un retour sur investissement.

Ce faisant le pari est que, dans 8 ans, le gaz russe qui circulait dans les tuyaux européens soit remplacé par le gaz américain exploité par Total et, si possible, faire en sorte que le gaz américain soit exploité par l’Europe de l’Est.

Le gaz sert notamment à la gestion de l’intermittence ?? des énergie renouvelables : quand ces énergies ne produisent pas d’électricité, c’est le gaz qui entre en jeu.

Il est une opportunité financière à saisir pour tout cela, des bénéfices à se faire sur de très grands malentendus. Les 50 milliards de mètres cubes de GNL achetés aux américains sont loin de remplacer le gaz russe, mais cela permet à des marchés de s’installer.

En résumé : il n’y pas assez de GNL, ni assez d’infrastructures, et au fond personne n’a envie de signer pour une hausse du prix durable du gaz. Par conséquent l’embargo européen sur le gaz russe est condamné à un échec total ; problème de dépendance structurelle.

En conclusion : ces sanctions sur les systèmes financiers et les énergies fossiles ressemblent à s’y méprendre à un suicide organisé que les gouvernements de l’UE commencent à comprendre. Le premier ministre Suisse a même annoncé il y a quelques mois qu’il souhaite faire une « pause » sur les sanctions. Le premier ministre tchèque trouve « problématique » d’inclure des sanctions sur les énergies à cause de la dépendance. Le chancellier autrichien a également déclaré que cet embargo était impossible à tenir en raison de la dépendance des anciens pays de l’URSS ; cette intervention intervient à la suite de la rencontre avec le Gouvernement hongrois, qui a également marqué son opposition.

Au début les européistes ont essayé de se faire livrer mais cela, visiblement n’est pas toujours pas évident de se passer du pétrole, du charbon et du gaz russe ; a la place de l’embargo le Conseil européen ?? (à vérifier) a décidé de réduire l’embargo. En cas de danger, qu’on se rassure, il y a aura des exceptions à ce qui impactera la population : ménages, services essentiels, industrie essentielle et services techniques essentiels. Il a également des limites sur le stockage, 4 pays sont déjà concernés par des sanctions, ce qui montrent la course frénétique aux reserves qui permettra de se sauvegarder en cas d’alerte. Fin aout, c’est déjà 10 pays de l’UE qui ont remplit leurs stocks à 80 %. Ne serait-ce pas contreproductif ? Quelle leçon en tirer ?

Avant 2020, la tonne de charbon était vendue 50 dollars ; aujourd’hui c’est 350 dollars. Le même phénomène est visible pour le gaz. Pour le pétrole, la haute est de 100 % du prix.

Certains économistes estiment que la situation est pire que quand il n’y avait pas de sanctions, car aujourd’hui les prix ont explosés. Les sanctions ont ainsi d’avantage favorisé l’armée Russe que l’armée ukrainienne.

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