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Cours n°2 (Mme.Harouel)

Saint Simon a posé brillamment la plupart des problèmes de la sociologie du 19e siècle et 20e siècle. Cependant ces réponses sont peut développer. Saint Simon oppose le dynamisme des Etats-Unis en tant que jeune nation de la liberté et de l’égalité et l’oppose à l’Europe qui montre des symptômes et des défauts propres au période critique. Et, il dénonce ici, la lourdeur de l’appareil étatique et les faits parasitaires des classes oisives. Pour saint Simon l’opposition entre oisives qu’il appelle les frelons et les producteurs qu’il appelle les abeilles expliquerait tous les antagonismes de classes. Il dénonce l’inutilité des philosophes, des militaires, des légistes. Au contraire, il fait l’éloge des producteurs qui sont patron d’industrie, des commerçants, les cultivateurs, les chefs de travaux, et les ouvriers. Ils ont remplacé le gouvernement des hommes par l’administration des choses. Il pense en effet, que l’intérêt général de la société coïncide avec celui des producteurs. Cette parabole des abeilles et des frelons se trouve dans son ouvrage intitulé “l’organisateur” publié en 1819. Saint Simon estime que la Révolution ne sera archivée que quand les travailleurs auront supprimé la classe gouvernante parasitaires et établie entre eux une libre association de producteurs sans gouvernants ni gouvernés. Où les inégalités ne proviendront que des talents et des capacités de chacun.


Paragraphe 1 : Marx et le rejet du capitalisme


Marx s’installe à Paris en 1843 puis il va à Bruxelles et fini par s’installer définitivement à Londres en 1849. La vie de Marx est tout entière tourné vers deux activités principales, une activité de théoriciens et une activité de militant révolutionnaire.

Une activité de théoricien qui l’a conduit à réaliser une œuvre énorme combinant histoire, économie, philosophie, sociologie.

Et puis, c’est un militant révolutionnaire façonné à la personnalité écrasante qui vie dans l’attente de la chute du capitalisme.

Pour Marx, le capitalisme est plus qu’un régime économique, c’est un mode de l’existence sociale ce sont des rapports sociaux. Et comme Saint Simon, Marx envisage l’ordre sociale comme le produit des actions des individus qui le composent. Il estime que les hommes ne sont pas libres de choisir la forme de la société dans laquelle ils veulent vivre. “les hommes ne sont pas les libres arbitres de leur forces politiques qui sont à la base de toute leur histoire, car toute force productive est une force acquise, le produit d’une activité antérieure”. Ceci étant, Marx fait une critique radicale du libéralisme. Marx développe une théorie générale de la production du sociale par les humains eux-mêmes dans leur rapport réciproque. Cette production s’effectuant dans des conditions déterminées fondamentalement par la technique et les communismes.


A) Marx et l’analyse socio-économique du capitalisme

Dans une brochure de propagande, publié en Allemand à Londres intitulé “le manifeste communisme”. Marx traite de la lutte des classes. La bourgeoise, qui est la classe capitalisme elle a été la classe porteuse de révolution dans la société féodale en dissolution. D’où la mise en place du régime capitaliste ou en moins d’un siècle après “des forces productives colossales que toutes les époques du passées réunies”. Ce faisant la bourgeoisie bouleverse les “instruments” et les rapports de “productions” et donc l’ensemble des “conditions sociales”.

Il en résulte de Marx deux contradictions majeurs :

  • Contradiction entre les forces et les rapports de production,

  • Contradiction entre la progression des richesses créées par la société et la misère croissante du plus grand nombre.


Marx annonce de cette contradiction, naitra tôt ou tard une crise révolutionnaire qui détruira le capitalisme. Cette révolution du prolétariat sera différente de toutes les révolutions précédentes par des millions au profit de minorités. Cette prise du pouvoir représente pour Marx une rupture décisive dans le cours de l’histoire. Le prolétariat constitué en classe dominante par la Révolution qui abolit violement les anciens rapports de révolution et va instituer à la place une association où le libre épanouissement de chacun est la condition du libre épanouissement de tous. Ce faisant le prolétariat abolit les classes et du même coup la révolution prolétarienne fait disparaître l'Etat. Etat qui n'était selon Marx que le moyen par lequel la classe dominante maintenait sa domination et son exploitation. C’est dans un ouvrage publié en 1859, intitulé “contribution à la critique de l’économie politique”, il développe sa théorie générale de la société que l’on appelle aussi le matérialisme historique.

  • Première idée ; La compréhension des processus historique repose sur l’analyse des rapports sociaux et non des manières de procéder car il s’impose aux hommes indépendamment de leur volonté.

  • Deuxième idée, dans chaque société on distingue l’infrastructure qui est la base économique la superstructure qui renvoie donc les institutions politique, au droit, les façons de pensées, les philosophies ou encore les idéologies.

  • Troisième idée, le moteur de l’histoire est la contradiction intervenant à certains moments entre les forces productive et les rapports de productions, les rapports de propriétés.

  • Quatrième idée, les révolutions ne sont pas des accidents politiques mais l’expression d’une nécessité historique. En cas de contradiction entre force et rapport de production. Il y a une opposition entre la classe attachée aux rapports anciens et une classe progressive. Le triomphe de cette classe progressive s'opère par une révolution. Ainsi, les forces cognitives capitalistes se sont développé au sein de la société féodale, et puis la bourgeoisie a provoqué une révolution qui lui a donné le pouvoir en éliminant l’aristocratie. Marx prévoit le même processus par le passage du capitalisme au socialisme.

  • Cinquième idée, il distingue les grandes étapes de l’histoire humaine en fondant chacune d’elle sur un certain mode de productions. Chaque époque historique, est caractérisé par un mode de production économique dont résulté nécessairement une certaine structure sociale, certaines idées, certains sentiments et certains régimes. En ce qui concerne, l’histoire de l’occident Marx distingue le mode de production antique caractérisé par l’esclavage, le mode de production féodale caractérisé par le servage serf, le mode de production bourgeois caractérisé par le salaire. Chez Marx, il existe un autre mode de production, le mode de production asiatique caractérisé par la subordination de tous les travailleurs à l’Etat. Ils les analyse comme une exploitation de la société entière par la classe bureaucratique.

Dans son ouvrage, “le capital” dont le premier livre publié par Marx. Il défendait l’idée l’histoire que toute société est celle d’une lutte des classes. Il estime que la liberté de l’homme est conditionnée par le mode de production qu’il appelle l’infrastructure qui détermine et conditionne les formations sociales de la conscience. L'appropriation privée de moyen de production de travail estime que c’est un progrès pour la socialisation du travail.

B) Les équivoques de la pensée de Marx

La deuxième vient de la philosophie, qui soutient son œuvre économique et sociologique. Elle repose sur les intuitions philosophiques de la genèse de Marx et en particulier sur son idée d’un homme total, c’est-à-dire un homme qui accomplirai son humanité. Cette somme totale serait le produit de la révolution prolétarienne et de l’avènement du socialisme. Aux yeux de Marx, l’homme est dépossédé si bien que le jugement que Marx porte sur la société du 19e siècle est au départ un jugement passionnel et morale. Cette triste réalité du 19e siècle évoque pour lui la chute du capitalisme.

La troisième est le savoir scientifique fait partie de la superstructure mais elle conditionne (désoler il me manque un mot) technique on peut dire qu’il fait partie de l’infrastructure.

Autre équivoque, par rapport à la Révolution français cette vision du Marx est radicale. Il explique que la Révolution de 1789 a été en réalité déclenché par la bourgeoisie et les membres de la noblesse et du clergé.

Autre critique, le fil conducteur des réflexions de Marx est la conception du matérialisme historique qui est une formule crée par Hungels de 1892. A savoir cette interprétation économique de l’histoire qui suppose l’existence d’un conditionnement générale de l’ensemble du corps sociale par des forces productives matériels. Pour Marx, les hommes agissent dans de conditions qui leurs sont imposés à chaque époque par l’Etat. Cette conception théorique de Marx est sans doute très puissante mais elle est fragile car elle repose tout entière sur le postulat qui n’est pas démontré du prima en dernière instance des forces productives de l’avis matérielle. Donc elle ne prend pas en compte l’immense édifice juridique, politique, religieux ou philosophique d’une société. Ce déterminisme de Marx peut être perçu comme réducteurs.

Chapitre 2 : la sociologie positive de la société


Paragraphe 1 : Auguste Comte


Auguste Comte, est un polytechnicien français, étant le fondateur de la sociologie alors qu’en fait il n’est que l’inventeur du terme. Auparavant on parlait de physique sociale. Mais quand ce terme a été employé par Quételet pour définir sa méthode de statistique sociale. Auguste comte a formé ce terme de sociologie.

A) le fondement de l’Humanité

La sociologie de Comte est principalement exposée dans son cours de philosophie positive. On peut dire que pour Comte la sociologie est à la fois la science de l’humanité, la reine des sciences et le fondement d’une religion. Pour Comte, la sociologie est la science qui a pour objet l’étude de lettre sociale.

Les hommes sont passé par trois stades successives :

  • L'état théologique, c‘est-à dire l’état de l’esprit humain où il explique les phénomènes en les attribuant à des êtres de nature divine. Socialement l'âge théologique est caractérisé par la prééminence des prêtes et des militaires

  • L'âge métaphysique, l’esprit humain explique les phénomènes par des causes plus abstraites

  • L'Etat positifs, l’esprit humain abandonne la recherche causale. Il se contente d’observer scientifiquement les phénomènes et de rechercher les lois qui l’es régissent. La société valorise les hommes de sciences et renonce à ka guerre. C’est la société qu’il appelle la société industrielle.

Ainsi, Comte conçoit l’histoire de l’homme comme étant l’histoire de l’intelligence humaine. Si bien que la sociologie se veut aussi la science de l’unité humaine. L'occident est entré le premier dans l’Etat positiviste et le reste du monde est destiné à le suivre. Cela se pose qu’il y a une matière de pensée. Tout son destiné à entrer dans l’Etat positivisme.

B) la sociologie reine des sciences

La sociologie de Comte, comporte une théorie générale des sciences. Pour lui, les sciences sont au nombre de 6.

Cet ordre de classement signifie que la pensée humaine ne devient pas positivisme simultanément dans tous les domaines. C’est l’objet et le plus simple sont apparus avant la biologie. N’empêche que la manière de pensée scientifique positive, ne pouvait manquer de débouché sur une science positive de la société qui est la sociologie.

Les lois de la sociologie doivent être connus et respecter pour permettre l’instauration d’un ordre véritable assurant le bonheur de tous. Et, le fonctionnement optimal de la société. Ainsi, la sociologie de Comte débouche sur une organisation rationnelle de la société, sur un ordre sociale fondé sur un savoir scientifique. Auguste est persuadé d’avoir apporté de savoir scientifique nécessaire à l’instauration de la société. Cependant, le fonctionnement de l’ordre social positivisme sera humaniser par l’existence d’un pouvoir spirituelle. Un pouvoir spirituelle fondé par le détenteur de l’intelligence et plus en plus à celui du sentiment. Le pouvoir spirituelle remplacera le pouvoir exercer par les prêtres aux âges théologiques.


Comte est conscient qu’il ne peut pas y avoir d’ordre sociale sans consensus social étant apporté par la religion d’où son idée d’un pouvoir spirituelle.

Comte est persuadé avec la doctrine positiviste de détenir la solution du problème social tel qu’il se pose au 19e siècle. Il est hostile à la politique et à la violence et il ne pense pas qu'une révolution résoudra les tensions sociales. Toutefois, c’est un réformateur social qui veut répandre la pensée positiviste pour instruire les esprit et rassemblées des âmes.


Religion fondée sur le positivisme.

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